Hybridity

Sihem Arfaoui Abidi est Maître-assis­tante en anglais à l’Institut Supérieur des études appli­quées aux huma­ni­tés de Tozeur à l’Université de Gafsa. Elle détient un doc­to­rat en langue et lit­té­ra­ture anglai­ses de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Sousse. Elle a publié des arti­cles sur The Woman Warrior et China Men de Kingston (Cambridge Scholars Publishers, 2010), Mona in the Promised Land de Gish Jen, Bone, Amy Tan’s The Joy Luck Club et The Kitchen God’s Wife de Fae Myenne Ng (Interactions 2006, 2007, 2008 et 2009).


Claudine Armand est Maître de Conférences en lit­té­ra­ture et civi­li­sa­tion amé­ri­cai­nes à l’Université de Nancy 2 où elle ensei­gne actuel­le­ment des cours sur l’art amé­ri­cain et sur les cor­res­pon­dan­ces entre musi­que et pein­ture. Son aire de recher­che se situe dans le champ de l’inter­dis­ci­pli­na­rité, notam­ment le rap­port texte/image. Ses tra­vaux por­tent essen­tiel­le­ment sur des artis­tes amé­ri­cains du ving­tième siècle qui explo­rent des médias divers et hété­ro­gè­nes et mul­ti­plient les liens et pas­se­rel­les entre les arts visuels et le lan­gage verbal. Elle est l’auteur d’un cata­lo­gue d’expo­si­tion, Anne Ryan : col­la­ges (Musée d’Art Américain de Giverny, Terra Foundation for the Arts, 2001) et de plu­sieurs arti­cles sur des artis­tes moder­nes et contem­po­rains.


Markus Arnold est doc­to­rant en lit­té­ra­ture com­pa­rée/lit­té­ra­ture fran­co­phone (4e année) en cotu­telle franco-alle­mande entre l’uni­ver­sité de Regensburg et l’uni­ver­sité de La Réunion. Il est membre du labo­ra­toire Langues, textes et com­mu­ni­ca­tion dans les espa­ces créo­lo­pho­nes et fran­co­pho­nes (UMR 8143 du CNRS) de l’uni­ver­sité de La Réunion. Ses inté­rêts de recher­che por­tent sur les lit­té­ra­tu­res et cultu­res fran­co­pho­nes post­co­lo­nia­les, en par­ti­cu­lier celles de l’océan Indien. Son tra­vail de thèse étudie les écritures de vio­lence et d’inter­cultu­ra­lité dans le roman contem­po­rain mau­ri­cien d’expres­sion fran­çaise et anglaise. Il est également asso­cié à un groupe de recher­che inter­na­tio­nal sur ‘Les écritures de l’hybris. Penser la vio­lence dans les lit­té­ra­tu­res de l’océan Indien de l’Agence uni­ver­si­taire de la Francophonie (AUF).


Myriam Bellehigue est Maître de Conférences à l’uni­ver­sité de Paris IV-Sorbonne. Elle est l’auteur d’une thèse et de plu­sieurs arti­cles sur l’œuvre d’Elizabeth Bishop. Elle s’inté­resse plus par­ti­cu­liè­re­ment aux thé­ma­ti­ques et aux écritures de l’exil, en poésie et fic­tion contem­po­rai­nes (F. O’Connor, A. Chaudhuri).


Salhia Ben-Messahel est Maître de Conférences en anglais, à l’Université Charles-de-Gaulle Lille 3. Elle tra­vaille sur les ques­tions de ter­ri­toire, espace et iden­tité, dans le domaine de l’Australie et des études post­co­lo­nia­les. Elle est l’auteur d’un ouvrage de réfé­rence inti­tulé Mind The Country : Tim Winton’s Fiction, publié avec The University of Western Australia Press. Elle a également dirigé la publi­ca­tion de l’ouvrage Des Frontières de l’Interculturalité, aux Presses du Septentrion, et publié des arti­cles sur la lit­té­ra­ture et la culture aus­tra­lienne.


Elisabeth Bouzonviller est maître de confé­ren­ces à l’Université Jean Monnet de St-Etienne où elle ensei­gne la lit­té­ra­ture et la civi­li­sa­tion amé­ri­cai­nes. Spécialiste de F. Scott Fitzgerald, elle a publié le titre consa­cré à cet auteur chez Belin dans la col­lec­tion « Voix amé­ri­cai­nes ». Membre de la F. Scott Fitzgerald Society, elle fait partie du comité de lec­ture de la F. Scott Fitzgerald Review où elle publie régu­liè­re­ment arti­cles et recen­sions. Elle a contri­bué au recueil inter­na­tio­nal A Distant Drummer : Foreign Perspectives on F. Scott Fitzgerald. Elle pré­pare actuel­le­ment le pro­chain col­lo­que inter­na­tio­nal de la Fitzgerald Society qui se tien­dra à Lyon en juillet 2011 et un cha­pi­tre pour le recueil F Scott Fitzgerald in Context à paraî­tre chez Cambridge University Press. Elle a également écrit divers arti­cles sur d’autres roman­ciers amé­ri­cains clas­si­ques et s’est, plus récem­ment, consa­crée à une recher­che lit­té­raire tour­née vers l’india­nité.


Marilyne Brun est doc­to­rante en études aus­tra­lien­nes à l’Université Toulouse-Le Mirail et The University of Melbourne en Australie. Elle s’inté­resse tout par­ti­cu­liè­re­ment à la cons­truc­tion dis­cur­sive du racisme, aux lit­té­ra­tu­res dia­spo­ri­ques et post­co­lo­nia­les, au métis­sage et aux jeux lit­té­rai­res. Sa thèse porte sur le rôle du métis­sage racial et lit­té­raire dans les romans de Brian Castro, un auteur aus­tra­lien né à Hong Kong en 1950. Elle a publié des arti­cles sur les romans de Brian Castro et leur récep­tion en Australie.


Simona Corso est Maître de Conférences en lit­té­ra­ture anglaise à l’Université de Rome – Roma Tre. Ses domai­nes de recher­che com­pren­nent la lit­té­ra­ture anglaise du dix-hui­tième siècle, Shakespeare, la lit­té­ra­ture post­co­lo­niale et la nar­ra­to­lo­gie. Elle a publié Automi, ter­mo­me­tri, fucili. L’imma­gi­na­rio della mac­china nel romanzo inglese e fran­cese del Settecento (Edizioni di Storia e Letteratura 2004) et des arti­cles sur Shakespeare, Ben Jonson, James Joyce, Derek Walcott, V. S. Naipaul et J. M. Coetzee. Elle a dirigé, avec M. D’Amico, Postcolonial Shakespeare (Edizioni di Storia e Letteratura 2009) et, avec M. Bonafin, Letteratura e Antropologia (Edizioni dell’Orso 2008). Son roman Capodanno al Tennis Club (Sellerio 2002) a rem­porté le Prix Mondello Premier Ouvrage 2003.


Sophie Dannenmüller est his­to­rienne de l’art, com­mis­saire indé­pen­dante d’expo­si­tions, et membre de l’Association inter­na­tio­nale des cri­ti­ques d’art (AICA). Ses recher­ches por­tent prin­ci­pa­le­ment sur l’art cali­for­nien après 1945, notam­ment l’assem­blage, la Beat Generation, l’art engagé des années 1960-1970, et l’art des mino­ri­tés. Elle ter­mine une thèse de doc­to­rat retra­çant l’his­toire de l’assem­blage du XXe et XXIe siècle en Californie (Université Paris-I Sorbonne), sujet qu’elle a été invité à ensei­gner au California Institute of the Arts, Los Angeles (2007). Elle a col­la­boré aux expo­si­tions « Los Angeles 1955-1985 » et « Traces du Sacré » et à leur cata­lo­gue (Centre Pompidou, res­pec­ti­ve­ment 2006 et 2008) et contri­bué à la rétros­pec­tive « Wallace Berman » au Camden Arts Center, Londres (2009). Elle par­ti­cipe actuel­le­ment au projet « Pacific Standard Time » mené par le Getty Research Institute, Los Angeles. Elle a publié des essais et arti­cles sur l’art cali­for­nien notam­ment dans Les Cahiers du Mnam.


Anne Dromart est Maître de Conférences en lit­té­ra­ture bri­tan­ni­que du XVIIIe siècle à l’uni­ver­sité de Lyon (Jean Moulin – Lyon 3) et membre de l’UMR LIRE. Elle tra­vaille sur le roman anglais du début du XVIIIe siècle. Elle est l’auteur d’un ouvrage sur Tristram Shandy publié chez Atlande en 2007 et d’arti­cles sur Daniel Defoe, Jonathan Swift et Henry Fielding. Ses cen­tres d’inté­rêt sont les études sur le genre, l’indi­vidu et l’iden­tité.


Corinne Duboin est actuel­le­ment Maître de Conférences HDR en anglais à l’Université de La Réunion. Ses tra­vaux et ses ensei­gne­ments por­tent sur les lit­té­ra­tu­res afro-amé­ri­caine et cari­béenne et les études post­co­lo­nia­les. Elle a également ensei­gné comme ensei­gnant-cher­cheur invité à Saint Mary’s University of Minnesota. Elle a publié divers cha­pi­tres d’ouvra­ges et arti­cles dans des revues natio­na­les et inter­na­tio­na­les (CLA Journal, Mississippi Quarterly, Southern Literary Journal, Annales du Monde Anglophone, Anglophonia, Commonwealth, LISA, Sources, Transatlantica…) et codi­rigé un ouvrage col­lec­tif, La ville plu­rielle dans la fic­tion antillaise anglo­phone : Images de l’inter­cultu­rel (PUM, 2000). Elle a également dirigé les publi­ca­tions sui­van­tes : Urban America in Black Women’s Fiction (Alizés 22, 2002), Dérives et dévian­ces (Le Publieur, 2005), Les repre­sen­ta­tions de la deviance (L’Harmattan, 2005), and codi­rigé un numéro de revue inti­tulé Récit, mémoire et his­toire (T&D 34, 2008).


Françoise Dupeyron-Lafay est Professeur de lit­té­ra­ture bri­tan­ni­que du XIXe siècle à l’uni­ver­sité Paris Est Créteil (UPEC, ancien­ne­ment Paris 12) et membre de l’EA 3958 IMAGER. Elle a publié divers arti­cles sur George Eliot, Charles Dickens, Wilkie Collins, et A. Conan Doyle, ainsi que sur des auteurs fan­tas­ti­ques comme J. S. Le Fanu, H. G. Wells, ou George MacDonald. Elle a écrit Le Fantastique anglo-saxon. De l’Autre Côté du réel (1998) et été pré­si­dente du CERLI (Centre d’Etudes et de Recherches sur les Littératures de l’Imaginaire, un réseau de recher­che plu­ri­dis­ci­pli­naire sur les lit­té­ra­tu­res fan­tas­ti­que et de science-fic­tion) de 2000 à 2007, diri­geant quatre volu­mes d’actes : Le Livre et l’image dans les œuvres fan­tas­ti­ques et de science-fic­tion (2003), Détours et hybri­da­tions (2005), Les repré­sen­ta­tions du corps. Figures et fan­tas­mes (2006), et Poétiques de l’espace (2007). Elle a tra­duit en fran­çais le roman Lilith (1895) de G. MacDonald en 2007 et elle pré­pare actuel­le­ment un ouvrage sur les écrits auto­bio­gra­phi­ques de Thomas De Quincey, à paraî­tre à l’automne 2010.


Blossom Ngum Fondo est titu­laire d’un Doctorat en Littérature du Commonwealth et Postcoloniale, et ensei­gnante de « Literatures in English and Critical Theory » à l’Ecole nor­male supé­rieure de Maroua, Cameroun. Ses prin­ci­paux domai­nes de recher­che sont notam­ment la théo­rie et les lit­té­ra­tu­res post­co­lo­nia­les, les lit­té­ra­tu­res des Caraïbes et afro-amé­ri­caine, sur­tout celles pro­dui­tes par des auteurs post­co­lo­niaux de sexe fémi­nin. Elle a publié des arti­cles et offert plu­sieurs pré­sen­ta­tions dans des confé­ren­ces inter­na­tio­na­les sur ces dis­ci­pli­nes.


Jean-Michel Ganteau est pro­fes­seur de lit­té­ra­ture anglaise à l’Université Paul Valéry – Montpellier 3. Il dirige la revue Études bri­tan­ni­ques contem­po­rai­nes. Il est l’auteur de deux mono­gra­phies, David Lodge : le choix de l’éloquence (Presses Universitaires de Bordeaux, 2001) et Peter Ackroyd et la musi­que du passé (Michel Houdiard, 2008). Il a également publié, en col­la­bo­ra­tion avec Christine Reynier, trois volu­mes aux Presses Universitaires du Languedoc et de la Mediterranée Impersonality and Emotion in Twentieth-Century British Literature (2005) et Impersonality and Emotion in Twentieth-Century British Arts (2007) et Autonomy and Commitment in Contemporary British Literature (PULM, 2010) ; en col­la­bo­ra­tion avec Susana Onega, il a publuié The Ethical Component in Experimental British Fiction since the 1960s (Cambridge Scholars Press, 2007) et Trauma and Ethics in Contemporary British Literature (Rodopi, 2010). Il a également publié quel­que soix­nante arti­cles sur le roman bri­tan­ni­que contem­po­rain, s’inté­res­sant par­ti­cu­liè­re­ment à l’éthique des affects (ce qui l’a amené à se pen­cher sur des mani­fes­ta­tions telles que le baro­que, le camp, le kitsch, le mélo­drame, la romance, etc.).


Laure Gardelle est Maître de confé­ren­ces en lin­guis­ti­que anglaise à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon (Université de Lyon). Ses recher­ches por­tent sur le genre pro­no­mi­nal en anglais moderne et, plus géné­ra­le­ment, les pro­noms, la réfé­rence et l’ana­phore. Elle a publié divers arti­cles sur ces sujets, dans une appro­che prin­ci­pa­le­ment énonciativiste et cog­ni­ti­viste.


Teresa Gibert est Professeur des Universités à l’Université Nationale d’Enseignement à Distance (UNED) à Madrid (Espagne) où elle dirige le Département des Langues Étrangères. Elle occupe une chaire de phi­lo­lo­gie anglaise et dis­pense les cours de Littérature amé­ri­caine et de Littérature cana­dienne. Elle est l’auteur du livre American Literature to 1900 et a par­ti­cipé au volume The Cambridge History of Canadian Literature (CUP, 2009), assu­mant la rédac­tion du cha­pi­tre “ ‘Ghost Stories’ : Fictions of History and Myth”. Parmi ses publi­ca­tions sur Thomas King, citons les essais sui­vants : “Narrative Strategies in Thomas King’s Short Stories” (Telling Stories : Postcolonial Short Fiction in English. Amsterdam : Rodopi, 2001), “Written Orality in Thomas King’s Short Fiction” (Journal of the Short Story in English, 47, 2006), “Subverting the Master Narrative of Heroic Conquest : Thomas King’s A Coyote Columbus Story (1992)” (Estudios de Filología Inglesa. Madrid : UNED, 2008), “The Politics and Poetics of Thomas King’s Textual Hauntings” (Postcolonial Ghosts. Montpellier : Presses uni­ver­si­tai­res de la Méditerranée, 2009), et “Stories Are All We Are : Thomas King’s Theory and Practice of Storytelling” (Stories Thru Theories/Theories Thru Stories : Native American Storytelling and Critique. Michigan State UP, 2009).


Lise Guilhamon, ancienne élève de l’Ecole nor­male supé­rieure (Paris) et de l’Institut de lan­gues et civi­li­sa­tions orien­ta­les (hindi), agré­gée d’anglais, est actuel­le­ment maître de confé­ren­ces à l’Université de Versailles-St Quentin. Sa thèse, sou­te­nue en 2007, s’inti­tule Poétiques de la langue autre dans le roman indien d’expres­sion anglaise et porte sur les ques­tions sou­le­vées par les pro­cé­dés de fer­ti­li­sa­tion inter­lin­guis­ti­que dans les œuvres des roman­ciers indiens d’expres­sion anglaise et sur le lit­té­raire comme tra­vail de l’alté­rité dans la langue. Elle a codi­rigé La moder­nité lit­té­raire indienne : pers­pec­ti­ves post­co­lo­nia­les (2009, Presses uni­ver­si­tai­res de Rennes) et écrit plu­sieurs arti­cles pour le Dictionnaire des créa­tri­ces qui doit être publié aux Editions des femmes en 2010. Elle a également écrit récem­ment des arti­cles sur In Custody d’Anita Desai et Sea of Poppies d’Amitav Ghosh.


Christian Gutleben est Professeur à l’Université de Nice-Sophia Antipolis où il ensei­gne les lit­té­ra­tu­res vic­to­rienne et contem­po­raine. Sa recher­che se concen­tre sur les rap­ports entre post­mo­der­nisme et passé, il a publié sur ce sujet Nostalgic Postmodernism : The Victorian Tradition and the Contemporary British Novel (Amsterdam & New York : Rodopi, 2001) et a édité avec Susana Onega Refracting the Canon in Contemporary British Literature and Film (Amsterdam & New York : Rodopi, 2004). En col­la­bo­ra­tion avec Marie-Luise Kohlke de l’uni­ver­sité de Swansea, il a entre­pris la publi­ca­tion d’une série d’ouvra­ges sur le néo-vic­to­ria­nisme, dont le pre­mier volume Neo-Victorian Tropes of Trauma : The Politics of Bearing After-Witness to Nineteenth-Century Suffering doit paraî­tre à l’automne 2010 chez Rodopi.


John Hutnyk est Professeur et Directeur du Centre d’Études Culturelles à Goldsmiths College. Il est l’auteur d’un cer­tain nombre d’ouvra­ges dont “The Rumour of Calcutta : Tourism, Charity and the Poverty of Representation” (1996 Zed) ; “Critique of Exotica : Music, Politics and the Culture Industry” (2000 Pluto Press) ; “Bad Marxism : Capitalism and Cultural Studies” (2004 Pluto), et, en col­la­bo­ra­tion avec Virinder Kalra et Raminder Kaur : “Diaspora and Hybridity” (2005 Sage). Il a dirigé plu­sieurs recueils d’essais dont “Dis-Orienting Rhythms : the Politics of the New Asian Dance Music” (1996 Zed, co-dirigé avec Sharma and Sharma) ; des numé­ros des revues ‘Theory, Culture and Society’ and ‘Post-colo­nial Studies’ ; et un recueil en homage à Klaus Peter Koepping inti­tulé “Celebrating Transgression” (2006 Berghahn, co-dirigé avec Ursula Rao). Il écrit des textes de prose sur http://hutnyk.word­press.com


Madhu Krishnan est titu­laire d’un Master de l’Université de Stanford et pré­pare actuel­le­ment un doc­to­rat au dépar­te­ment d’études anglai­ses de l’Université de Nottingham. Sa recher­che porte sur les romans contem­po­rains de la troi­sième géné­ra­tion de la lit­té­ra­ture nigé­riane au sujet de la guerre civile (1967-1970). Elle ana­lyse com­ment ces récits remet­tent en cause et com­pli­quent les notions admi­ses d’iden­ti­fi­ca­tion de l’indi­vidu et de la com­mu­nauté dans la théo­rie post­co­lo­niale. Ses aires de recher­che incluent la théo­rie nar­ra­tive, la sty­lis­ti­que, la théo­rie post­co­lo­niale, l’exo­tisme, la théo­rie psy­cha­na­ly­ti­que, l’appro­pria­tion des formes mytho­lo­gi­ques indi­gè­nes et du rap­port de l’indi­vidu et de l’Autre dans le récit lit­té­raire. Madhu Krishnan a pré­senté sa recher­che dans des col­lo­ques en Amérique du Nord, en Europe et en Afrique.


Joel Kuortti est Professeur de lit­té­ra­ture anglaise à l’Université de Turku, et Professeur adjoint de culture contem­po­raine à l’Université de Jyväskylä. Ses recher­ches por­tent sur la théo­rie et la tra­duc­tion post-colo­nia­les, la lit­té­ra­ture indienne en anglais, l’iden­tité trans­na­tio­nale, l’hybri­dité, et les études cultu­rel­les. Ses publi­ca­tions incluent The Salman Rushdie Bibliography (Lang, 1997), Place of the Sacred : The Rhetoric of the Satanic Verses Affair (Lang, 1997), Fictions to Live In : Narration as an Argument for Fiction in Salman Rushdie’s Novels (Lang, 1998), Indian Women’s Writing in English : a Bibliography (Rawat, 2002), Tense Past, Tense Present : Women Writing in English (Stree, 2003), Writing Imagined Diasporas : South Asian Women Reshaping North American Identity (Cambridge Scholars Publishing, 2007), Reconstructing Hybridity : Post-colo­nial Studies in Transition (ed. with J. Nyman) (Rodopi, 2007).


Florence Labaune-Demeule est Maître de Conférences à l’Université Jean Moulin-Lyon 3 (France). Ses domai­nes de recher­che sont la lit­té­ra­ture anglo­phone des Caraïbes et de l’Inde, ainsi que la nar­ra­to­lo­gie. Elle s’inté­resse plus par­ti­cu­liè­re­ment à l’œuvre fic­tion­nelle de V.S. Naipaul. Auteur de plu­sieurs arti­cles consa­crés à Jean Rhys, D. Walcott, E. Danticat, A. Roy, ou A. Desai, elle a aussi dirigé la publi­ca­tion d’un recueil d’arti­cles sur la fête dans les pays anglo­pho­nes, Eclats de fête, paru en 2006, et publié une mono­gra­phie sur V.S. Naipaul, en décem­bre 2007, inti­tu­lée V.S. Naipaul. L’énigme de l’arri­vée- L’éducation d’un point de vue. Plus récem­ment, elle a dirigé la publi­ca­tion des Actes du col­lo­que inter­na­tio­nal consa­cré à V.S. Naipaul qu’elle avait orga­nisé en décem­bre 2008, sous le titre « V.S. Naipaul, écriture de l’alté­rité, alté­rité de l’écriture » (Paris : Michel Houdiard, 2010)


Monica Latham est Maître de Conférences à Nancy-Université où elle ensei­gne la lit­té­ra­ture bri­tan­ni­que. Elle est spé­cia­liste de Virginia Woolf et de la cri­ti­que géné­ti­que. Elle a publié de nom­breux arti­cles sur des auteurs moder­nis­tes et post-moder­nis­tes et a co-édité deux recueils d’arti­cles : Left Out : Texts and Ur-Texts (Nancy : Presses Universitaires de Nancy, 2009) and The Lives of the Book : Past, Present and to Come (Nancy : Presses Universitaires de Nancy, 2010).


Claude Le Fustec est Maître de Conférences en lit­té­ra­ture amé­ri­caine au dépar­te­ment d’anglais de l’Université Rennes 2. Spécialiste de lit­té­ra­ture afro-amé­ri­caine, elle est l’auteur d’une thèse sur Toni Cade Bambara et Toni Morrison, ainsi que d’une mono­gra­phie inti­tu­lée Toni Cade Bambara : entre mili­tan­tisme et fic­tion (Belin, 2003). Par ailleurs, elle a récem­ment dirigé un ouvrage sur Les rai­sins de la colère (paru aux Presses Universitaires de Rennes en 2007) et col­la­boré à la direc­tion d’un volume trai­tant du genre (mas­cu­lin et fémi­nin) dans les arts et la lit­té­ra­ture anglo­pho­nes (La fabri­que du genre, (dé)cons­truc­tions du fémi­nin et du mas­cu­lin dans les arts et la lit­té­ra­ture anglo­pho­nes, PUR, 2008). Co-direc­trice d’un labo­ra­toire de recher­che en lit­té­ra­ture amé­ri­caine, elle par­ti­cipe également à un sémi­naire s’inté­res­sant aux liens entre Bible et lit­té­ra­ture, sujet qui est le thème d’un ouvrage en projet. Elle est également à l’ini­tia­tive d’un col­lo­que por­tant sur les « Approches Transdisciplinaires de la Spiritualité dans les Arts et les Sciences : pour une théo­ri­sa­tion du spi­ri­tuel » devant se tenir à Nice en juin 2011.


Deborah L. Madsen est Professeur de lit­té­ra­ture et culture des États-Unis à l’uni­ver­sité de Genève. Elle tra­vaille prin­ci­pa­le­ment dans le champ des études post­co­lo­nia­les sur les États-Unis, en par­ti­cu­lier sur les ques­tions de rhé­to­ri­que de la cons­truc­tion natio­nale et de trans­na­tio­na­lisme cultu­rel. Elle a notam­ment publié Allegory in America : From Puritanism to Postmodernism (1996), American Exceptionalism (1998), Post-Colonial Literatures : Expanding the Canon (dir., 1999), Beyond the Borders : American Literature and Post-Colonial Theory (dir. 2003), Diasporic Histories : Archives of Chinese Transnationalism (co-dir., 2009), ) and Native Authenticity : Transatlantic Approaches to Native American Literature (dir., 2010).


Sarga Moussa, né égyptien en 1960 à Genève, devenu franco-suisse, vit à Paris depuis 1993. Il est direc­teur de recher­che au CNRS, spé­cia­liste de l’orien­ta­lisme lit­té­raire et du récit de voyage au XIXe siècle. Dans le cadre de l’UMR LIRE qu’il dirige, il tra­vaille sur les alté­ri­tés cultu­rel­les. Outre les repré­sen­ta­tions de l’Orient dans la lit­té­ra­ture fran­çaise, il étudie des thèmes comme le saint-simo­nisme, les dis­cours racio­lo­gi­ques, l’escla­vage. Il a ensei­gné dans plu­sieurs uni­ver­si­tés, en France et à l’étranger (Suisse, Allemagne, Liban), et il codi­rige un sémi­naire men­suel de recher­che à l’ENS-Ulm, « orien­ta­lis­mes : théo­ries, repré­sen­ta­tions, échanges cultu­rels de 1750 à nos jours ». Parmi ses prin­ci­pa­les publi­ca­tions figu­rent La Relation orien­tale (Klincksieck, 1995), Lamartine, Voyage en Orient, édition établie, pré­sen­tée et anno­tée (Champion, 2000), Le voyage en Égypte (Laffont, « Bouquins », 2004), L’Orientalisme des saint-simo­niens (dir., avec Michel Levallois, Maisonneuve et Larose, 2006), Le Mythe des Bohémiens dans la lit­té­ra­ture et les arts en Europe (dir., L’Harmattan, « Histoire des scien­ces humai­nes », 2008).


Jopi Nyman est pro­fes­seur de lit­té­ra­ture anglaise à l’Université de la Finlande de l’Est (Joensuu, Finlande). Il est l’auteur de 6 mono­gra­phies : Men Alone : Masculinity, Individualism, Hard-Boiled Fiction (Rodopi, 1997), Hard-Boiled Fiction and Dark Romanticism (Lang, 1998), Under English Eyes : Constructions of Europe in Early Twentieth-Century (Rodopi, 2000), Postcolonial Animal Tale from Kipling to Coetzee (Atlantic, 2003), Imagining Englishness (Joensuu UP, 2005), Home, Identity, and Mobility in Contemporary Diasporic Fiction (Rodopi, 2009). En col¬­la¬­bo¬­ra¬­tion avec Joel Kuortti, il a publié Reconstructing Hybridity : Post-Colonial Studies in Transition (Rodopi, 2007).


Daniel-Henri Pageaux est Professeur émérite à la Sorbonne Nouvelle/ Paris III où il a ensei­gné la lit­té­ra­ture géné­rale et com­pa­rée, plus par­ti­cu­liè­re­ment les lit­té­ra­tu­res ibé­ri­ques et fran­co­pho­nes. Il est co-direc­teur de la Revue de Littérature com­pa­rée et membre cor­res­pon­dant de l’Académie des scien­ces de Lisbonne. Parmi ses der­niè­res publi­ca­tions : Le sémi­naire de ‘Aïn Chams : une intro­duc­tion à la lit­té­ra­ture géné­rale et com­pa­rée (L’Harmattan, 2008) et L’œil en main : Pour une poé­ti­que de la média­tion (Ed. Jean Maisonneuve, 2009).


Yolaine Parisot est maître de confé­ren­ces en lit­té­ra­tu­res fran­co­pho­nes et com­pa­rées à l’Université Rennes 2 et membre du labo­ra­toire PREFics – EA 3207. Auteur d’une thèse consa­crée au roman haï­tien contem­po­rain, elle pour­suit des recher­ches sur les lit­té­ra­tu­res post­co­lo­nia­les, en par­ti­cu­lier cari­béen­nes et india­no­céa­ni­ques, et s’inté­resse aux rap­ports entre lit­té­ra­ture et his­toire immé­diate ainsi qu’aux vio­len­ces épistémologiques. Outre plu­sieurs arti­cles, elle a co-dirigé l’ouvrage col­lec­tif Caraïbe, océan Indien : ques­tions d’his­toire, paru chez L’Harmattan en 2009.


Sneharika Roy, doc­to­rante en pre­mière année, pré­pare une thèse sous la co-direc­tion de Mme Marta Dvorak (Université Paris 3, la Sorbonne Nouvelle) et M. Neil Ten Kortenaar (Université de Toronto). Suite à une Licence en lit­té­ra­ture anglaise et un Master en lit­té­ra­ture fran­çaise à l’Université de Mumbai, elle a béné­fi­cié d’une bourse du gou­ver­ne­ment fran­çais qui lui a permis de pour­sui­vre un deuxième Master en lit­té­ra­ture com­pa­rée à l’Université Paris 3, la Sorbonne Nouvelle. Lors de ce Master, son arti­cle sur The White Tiger d’Arvind Adiga a été publié dans Commonwealth Essays and Studies, vol. 31, n°2, 2009. Sa thèse, qui s’ins­crit dans un cadre com­pa­ra­tiste, porte sur les réé­cri­tu­res contem­po­rai­nes d’épopées, notam­ment celles de Shashi Tharoor, de Derek Walcott et de Margaret Atwood. Ses axes de recher­che s’arti­cu­lent autour de la ques­tion de la mise en scène de la tra­di­tion épique à tra­vers des figu­res bar­di­ques et de la thé­ma­ti­sa­tion de sa récep­tion auprès des lec­teurs contem­po­rains.


Ebrahim Salimikouchi est né en 1982 à Fars. D’ori­gine nomade, après ses années de lycée où il a étudié les mathé­ma­ti­ques, il devient ins­ti­tu­teur pour les enfants noma­des. Après ses études uni­ver­si­tai­res (licence et maî­trise de langue et lit­té­ra­ture fran­çai­ses, puis doc­to­rat de lit­té­ra­ture com­pa­rée) il ensei­gne la lit­té­ra­ture com­pa­rée et la socio­lo­gie de la lit­té­ra­ture à l’Université d’Ispahan et l’Université Azad et écrit des nou­vel­les. Depuis 2009, il est cher­cheur au Centre National des Sciences Humaines et membre de la Fondation Nationale des Elites.


Michaël Taugis est maître de confé­ren­ces en lit­té­ra­ture amé­ri­caine à l’uni­ver­sité de Poitiers et membre du CEJA (centre d’études juives amé­ri­cai­nes) de l’uni­ver­sité de Paris VII. Il est l’auteur de plu­sieurs tra­duc­tions dont celles de deux nou­vel­les de Bernard Malamud pour la revue Caravanes. Depuis 2003 il explore les formes et fonc­tions du métis­sage dans la lit­té­ra­ture juive amé­ri­caine et dans les œuvres d’auteurs issus de l’immi­gra­tion chi­noise ou coréenne, Chang-Rae Lee et Gish Jen. Il a récem­ment publié « La magie des mélan­ges » dans « The Magic Barrel » de Bernard Malamud » (Cahiers du CEJA, n°2, jan­vier 2007) et tra­vaille actuel­le­ment à un ouvrage sur le métis­sage dans la lit­té­ra­ture amé­ri­caine contem­po­raine qui met en regard les œuvres de Chang-Rae Lee et Gish Jen, et celles de jeunes écrivains juifs amé­ri­cains ori­gi­nai­res de l’ex-Union sovié­ti­que.


Nicole Terrien, ancienne élève de l’École Normale Supérieure de Fontenay, a sou­tenu une thèse à la Sorbonne Nouvelle sur « L’iti­né­raire de la folie à tra­vers les romans de Jean Rhys ». Elle est Professeur de Littérature Anglaise à l’Université Rennes 2. Ses recher­ches récen­tes por­tent sur la notion d’héri­tage, cher­chant les inter­tex­tes mas­qués dans l’oeuvre de Jean Rhys mais aussi sur l’influence de Jean Rhys dans la fic­tion contem­po­raine, en par­ti­cu­lier l’oeuvre de Jenny Diski. Elle a écrit plu­sieurs arti­cles sur la trans­for­ma­tion d’éléments cultu­rels dans l’écriture de la folie et a initié une série de col­lo­ques inter­na­tio­naux sur le thème « Texte, Texture, Textile » dont le second s’inti­tu­lait « Broder et raconter ».


Elise Trogrlic est doc­to­rante à l’Université de Paris III. Sa thèse, diri­gée par le Professeur Christine Savinel, porte sur la notion de pré­ca­rité dans l’œuvre de John Edgar Wideman. Ancienne élève de l’ENS-Lyon, elle ensei­gne actuel­le­ment l’anglais à l’Université de Rouen. Lauréate d’une bourse Lurcy en 2008-2009, elle a étudié au sein du Département d’Anglais de l’Université de Brown, après avoir ensei­gné à Trinity College, Dublin, et Harvard. Sa recher­che porte sur la fic­tion amé­ri­caine contem­po­raine, la lit­té­ra­ture et la culture afro-amé­ri­cai­nes, et l’inter­tex­tua­lité dans les formes nar­ra­ti­ves.


Héliane Ventura est Professeur à l’uni­ver­sité d’Orléans. Elle a publié une mono­gra­phie sur La ser­vante écarlate de Margaret Atwood et co-dirigé plu­sieurs volu­mes d’essais sur la lit­té­ra­ture cana­dienne. Elle a prin­ci­pa­le­ment écrit sur Alice Munro mais également sur d’autres auteurs cana­diens : Robert Kroetsch, Timothy Findley, Jack Hodgins, Lola Lemire Tostevin, Dionne Brand, Carol Shields, Eden Robinson, Sheila Watson ainsi que sur des nou­vel­lis­tes bri­tan­ni­ques comme A.S. Byatt ou amé­ri­cai­nes comme Elizabeth Spencer. Sa recher­che est cen­trée sur les rela­tions entre le visuel et le tex­tuel, la résur­gence du mythe anti­que et plus par­ti­cu­liè­re­ment sur les micro-ana­ly­ses théo­ri­ques de la nou­velle contem­po­raine dans le monde anglo­phone. Elle sera cher­cheur invi­tée à l’uni­ver­sité d’Edimbourg au pre­mier semes­tre de l’année 2010 où sa recher­che por­tera sur la filia­tion entre la bal­lade, les mémoi­res et la nou­velle à partir de l’œuvre d’Alice Munro et de son ancê­tre James Hogg.


Jean-Marc Victor, ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure de Fontenay-Saint-Cloud, est maître de confé­ren­ces à l’uni­ver­sité Paris Sorbonne, où il ensei­gne la lit­té­ra­ture, la tra­duc­tion et l’ana­lyse de l’image. Il a publié divers arti­cles sur la lit­té­ra­ture du Sud des Etats-Unis (Eudora Welty, Flannery O’Connor) ainsi que sur la pho­to­gra­phie amé­ri­caine, notam­ment sur l’œuvre de Ralph Eugene Meatyard. Il pré­pare actuel­le­ment un ouvrage sur The Golden Apples de Eudora Welty.


Kerry-Jane Wallart est Maître de Conférences à Paris IV-Sorbonne. Elle a rédigé sa thèse sur le théâ­tre de Derek Walcott et a signé des arti­cles sur dif­fé­rents auteurs de la Caraïbe anglo­phone (Derek Walcott, Fred D’Aguiar, David Dabydeen, Wilson Harris, Claude McKay, E.K. Brathwaite, Pauline Melville).


David Waterman est Maître de confé­ren­ces à l’Université de La Rochelle, ainsi que membre de l’équipe de recher­che “Cultures et Littératures des Mondes Anglophones” (CLIMAS) à l’Université Michel de Montaigne, Bordeaux III. Il a notam­ment publié Disordered Bodies and Disrupted Borders : Representations of Resistance in Modern British Literature (University Press of America, 1999), Le miroir de la société : la vio­lence ins­ti­tu­tion­nelle chez Anthony Burgess, Doris Lessing et Pat Barker (Longo Editore Ravenna, 2003), Identity in Doris Lessing’s Space Fiction (Cambria Press, 2006), et Pat Barker and the Mediation of Social Reality (Cambria Press, 2009). Il tra­vaille actuel­le­ment sur la lit­té­ra­ture pakis­ta­naise en anglais, et fait partie de l’équipe de rédac­tion de la revue Pakistaniaat.


Eileen Williams-Wanquet est Professeur de lit­té­ra­ture anglaise à l’Université de La Réunion. Elle est l’auteur d’une mono­gra­phie sur les romans d’Anita Brookner, inti­tulé Art and Life in the Novels of Anita Brookner (Peter Lang, 2004) et a dirigé deux ouvra­ges col­lec­tifs sur la réé­cri­ture et la répé­ti­tion. Elle s’est spé­cia­li­sée en lit­té­ra­ture bri­tan­ni­que contem­po­raine, tra­vaillant sur­tout sur les thé­ma­ti­ques sui­van­tes : la réé­cri­ture, le « tour­nant éthique dans la lit­té­ra­ture », lit­té­ra­ture et poli­ti­que, la remise en cause de l’Histoire et d’une pensée dua­liste. Elle a publié vingt-sept arti­cles sur le roman bri­tan­ni­que contem­po­rain, dans des revues fran­çai­ses, amé­ri­cai­nes et alle­man­des. Ces arti­cles por­tent sur les romans de : Marina Warner, Michèle Roberts, Penelope Lively, Jeanette Winterson, Jean Rhys, Emma Tennant et Lindsey Collen. Elle tra­vaille actuel­le­ment sur la notion de « pos­tréa­lisme » en lit­té­ra­ture anglaise, sur la « réé­cri­ture de la moder­nité » dans l’Océan Indien, et sur la poro­sité des fron­tiè­res entre « pos­tréa­lisme », « post­co­lo­nia­lisme », et « post­fé­mi­nisme ».


Laetitia Zecchini est char­gée de recher­che au CNRS (labo­ra­toire Arias). Elle tra­vaille sur la poésie indienne contem­po­raine et sur la pensée post­co­lo­niale. Elle est co-éditrice du volume La moder­nité lit­té­raire indienne : pers­pec­ti­ves post­co­lo­nia­les (Rennes : Pur, 2009). Ses recher­ches por­tent sur la poli­ti­que de la lit­té­ra­ture, sur la poé­ti­que de l’étranger et de l’exil, sur la lit­té­ra­ture des dalits (ex-intou­cha­bles), sur la récep­tion des études post­co­lo­nia­les en France. Elle a co-tra­duit le poète Kedarnath Singh en fran­çais (Dans un pays tout plein d’his­toi­res) et tra­duit actuel­le­ment Arun Kolatkar sur lequel elle écrit un ouvrage.


Tania Zulli est Maître de confé­ren­ces à l’Université de Rome 3. Ses recher­ches por­tent sur les romans de la période post-colo­niale et la lit­té­ra­ture du XIXe siècle. Elle est l’auteur d’une mono­gra­phie sur Nadine Gordimer et a dirigé un recueil d’essais sur le roman She de Rider Haggard. Un volume sur les nar­ra­tions colo­nia­les de la fin de l’âge Victorien est en cours de publi­ca­tion. Elle est coor­di­na­trice de la rédac­tion de Mérope, revue du dépar­te­ment de lin­guis­ti­que et études lit­té­rai­res de l’uni­ver­sité de Pescara.