Sihem Arfaoui Abidi est Maître-assistante en anglais à l’Institut Supérieur des études appliquées aux humanités de Tozeur à l’Université de Gafsa. Elle détient un doctorat en langue et littérature anglaises de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Sousse. Elle a publié des articles sur The Woman Warrior et China Men de Kingston (Cambridge Scholars Publishers, 2010), Mona in the Promised Land de Gish Jen, Bone, Amy Tan’s The Joy Luck Club et The Kitchen God’s Wife de Fae Myenne Ng (Interactions 2006, 2007, 2008 et 2009).
Claudine Armand est Maître de Conférences en littérature et civilisation américaines à l’Université de Nancy 2 où elle enseigne actuellement des cours sur l’art américain et sur les correspondances entre musique et peinture. Son aire de recherche se situe dans le champ de l’interdisciplinarité, notamment le rapport texte/image. Ses travaux portent essentiellement sur des artistes américains du vingtième siècle qui explorent des médias divers et hétérogènes et multiplient les liens et passerelles entre les arts visuels et le langage verbal. Elle est l’auteur d’un catalogue d’exposition, Anne Ryan : collages (Musée d’Art Américain de Giverny, Terra Foundation for the Arts, 2001) et de plusieurs articles sur des artistes modernes et contemporains.
Markus Arnold est doctorant en littérature comparée/littérature francophone (4e année) en cotutelle franco-allemande entre l’université de Regensburg et l’université de La Réunion. Il est membre du laboratoire Langues, textes et communication dans les espaces créolophones et francophones (UMR 8143 du CNRS) de l’université de La Réunion. Ses intérêts de recherche portent sur les littératures et cultures francophones postcoloniales, en particulier celles de l’océan Indien. Son travail de thèse étudie les écritures de violence et d’interculturalité dans le roman contemporain mauricien d’expression française et anglaise. Il est également associé à un groupe de recherche international sur ‘Les écritures de l’hybris. Penser la violence dans les littératures de l’océan Indien de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF).
Myriam Bellehigue est Maître de Conférences à l’université de Paris IV-Sorbonne. Elle est l’auteur d’une thèse et de plusieurs articles sur l’œuvre d’Elizabeth Bishop. Elle s’intéresse plus particulièrement aux thématiques et aux écritures de l’exil, en poésie et fiction contemporaines (F. O’Connor, A. Chaudhuri).
Salhia Ben-Messahel est Maître de Conférences en anglais, à l’Université Charles-de-Gaulle Lille 3. Elle travaille sur les questions de territoire, espace et identité, dans le domaine de l’Australie et des études postcoloniales. Elle est l’auteur d’un ouvrage de référence intitulé Mind The Country : Tim Winton’s Fiction, publié avec The University of Western Australia Press. Elle a également dirigé la publication de l’ouvrage Des Frontières de l’Interculturalité, aux Presses du Septentrion, et publié des articles sur la littérature et la culture australienne.
Elisabeth Bouzonviller est maître de conférences à l’Université Jean Monnet de St-Etienne où elle enseigne la littérature et la civilisation américaines. Spécialiste de F. Scott Fitzgerald, elle a publié le titre consacré à cet auteur chez Belin dans la collection « Voix américaines ». Membre de la F. Scott Fitzgerald Society, elle fait partie du comité de lecture de la F. Scott Fitzgerald Review où elle publie régulièrement articles et recensions. Elle a contribué au recueil international A Distant Drummer : Foreign Perspectives on F. Scott Fitzgerald. Elle prépare actuellement le prochain colloque international de la Fitzgerald Society qui se tiendra à Lyon en juillet 2011 et un chapitre pour le recueil F Scott Fitzgerald in Context à paraître chez Cambridge University Press. Elle a également écrit divers articles sur d’autres romanciers américains classiques et s’est, plus récemment, consacrée à une recherche littéraire tournée vers l’indianité.
Marilyne Brun est doctorante en études australiennes à l’Université Toulouse-Le Mirail et The University of Melbourne en Australie. Elle s’intéresse tout particulièrement à la construction discursive du racisme, aux littératures diasporiques et postcoloniales, au métissage et aux jeux littéraires. Sa thèse porte sur le rôle du métissage racial et littéraire dans les romans de Brian Castro, un auteur australien né à Hong Kong en 1950. Elle a publié des articles sur les romans de Brian Castro et leur réception en Australie.
Simona Corso est Maître de Conférences en littérature anglaise à l’Université de Rome – Roma Tre. Ses domaines de recherche comprennent la littérature anglaise du dix-huitième siècle, Shakespeare, la littérature postcoloniale et la narratologie. Elle a publié Automi, termometri, fucili. L’immaginario della macchina nel romanzo inglese e francese del Settecento (Edizioni di Storia e Letteratura 2004) et des articles sur Shakespeare, Ben Jonson, James Joyce, Derek Walcott, V. S. Naipaul et J. M. Coetzee. Elle a dirigé, avec M. D’Amico, Postcolonial Shakespeare (Edizioni di Storia e Letteratura 2009) et, avec M. Bonafin, Letteratura e Antropologia (Edizioni dell’Orso 2008). Son roman Capodanno al Tennis Club (Sellerio 2002) a remporté le Prix Mondello Premier Ouvrage 2003.
Sophie Dannenmüller est historienne de l’art, commissaire indépendante d’expositions, et membre de l’Association internationale des critiques d’art (AICA). Ses recherches portent principalement sur l’art californien après 1945, notamment l’assemblage, la Beat Generation, l’art engagé des années 1960-1970, et l’art des minorités. Elle termine une thèse de doctorat retraçant l’histoire de l’assemblage du XXe et XXIe siècle en Californie (Université Paris-I Sorbonne), sujet qu’elle a été invité à enseigner au California Institute of the Arts, Los Angeles (2007). Elle a collaboré aux expositions « Los Angeles 1955-1985 » et « Traces du Sacré » et à leur catalogue (Centre Pompidou, respectivement 2006 et 2008) et contribué à la rétrospective « Wallace Berman » au Camden Arts Center, Londres (2009). Elle participe actuellement au projet « Pacific Standard Time » mené par le Getty Research Institute, Los Angeles. Elle a publié des essais et articles sur l’art californien notamment dans Les Cahiers du Mnam.
Anne Dromart est Maître de Conférences en littérature britannique du XVIIIe siècle à l’université de Lyon (Jean Moulin – Lyon 3) et membre de l’UMR LIRE. Elle travaille sur le roman anglais du début du XVIIIe siècle. Elle est l’auteur d’un ouvrage sur Tristram Shandy publié chez Atlande en 2007 et d’articles sur Daniel Defoe, Jonathan Swift et Henry Fielding. Ses centres d’intérêt sont les études sur le genre, l’individu et l’identité.
Corinne Duboin est actuellement Maître de Conférences HDR en anglais à l’Université de La Réunion. Ses travaux et ses enseignements portent sur les littératures afro-américaine et caribéenne et les études postcoloniales. Elle a également enseigné comme enseignant-chercheur invité à Saint Mary’s University of Minnesota. Elle a publié divers chapitres d’ouvrages et articles dans des revues nationales et internationales (CLA Journal, Mississippi Quarterly, Southern Literary Journal, Annales du Monde Anglophone, Anglophonia, Commonwealth, LISA, Sources, Transatlantica…) et codirigé un ouvrage collectif, La ville plurielle dans la fiction antillaise anglophone : Images de l’interculturel (PUM, 2000). Elle a également dirigé les publications suivantes : Urban America in Black Women’s Fiction (Alizés 22, 2002), Dérives et déviances (Le Publieur, 2005), Les representations de la deviance (L’Harmattan, 2005), and codirigé un numéro de revue intitulé Récit, mémoire et histoire (T&D 34, 2008).
Françoise Dupeyron-Lafay est Professeur de littérature britannique du XIXe siècle à l’université Paris Est Créteil (UPEC, anciennement Paris 12) et membre de l’EA 3958 IMAGER. Elle a publié divers articles sur George Eliot, Charles Dickens, Wilkie Collins, et A. Conan Doyle, ainsi que sur des auteurs fantastiques comme J. S. Le Fanu, H. G. Wells, ou George MacDonald. Elle a écrit Le Fantastique anglo-saxon. De l’Autre Côté du réel (1998) et été présidente du CERLI (Centre d’Etudes et de Recherches sur les Littératures de l’Imaginaire, un réseau de recherche pluridisciplinaire sur les littératures fantastique et de science-fiction) de 2000 à 2007, dirigeant quatre volumes d’actes : Le Livre et l’image dans les œuvres fantastiques et de science-fiction (2003), Détours et hybridations (2005), Les représentations du corps. Figures et fantasmes (2006), et Poétiques de l’espace (2007). Elle a traduit en français le roman Lilith (1895) de G. MacDonald en 2007 et elle prépare actuellement un ouvrage sur les écrits autobiographiques de Thomas De Quincey, à paraître à l’automne 2010.
Blossom Ngum Fondo est titulaire d’un Doctorat en Littérature du Commonwealth et Postcoloniale, et enseignante de « Literatures in English and Critical Theory » à l’Ecole normale supérieure de Maroua, Cameroun. Ses principaux domaines de recherche sont notamment la théorie et les littératures postcoloniales, les littératures des Caraïbes et afro-américaine, surtout celles produites par des auteurs postcoloniaux de sexe féminin. Elle a publié des articles et offert plusieurs présentations dans des conférences internationales sur ces disciplines.
Jean-Michel Ganteau est professeur de littérature anglaise à l’Université Paul Valéry – Montpellier 3. Il dirige la revue Études britanniques contemporaines. Il est l’auteur de deux monographies, David Lodge : le choix de l’éloquence (Presses Universitaires de Bordeaux, 2001) et Peter Ackroyd et la musique du passé (Michel Houdiard, 2008). Il a également publié, en collaboration avec Christine Reynier, trois volumes aux Presses Universitaires du Languedoc et de la Mediterranée Impersonality and Emotion in Twentieth-Century British Literature (2005) et Impersonality and Emotion in Twentieth-Century British Arts (2007) et Autonomy and Commitment in Contemporary British Literature (PULM, 2010) ; en collaboration avec Susana Onega, il a publuié The Ethical Component in Experimental British Fiction since the 1960s (Cambridge Scholars Press, 2007) et Trauma and Ethics in Contemporary British Literature (Rodopi, 2010). Il a également publié quelque soixnante articles sur le roman britannique contemporain, s’intéressant particulièrement à l’éthique des affects (ce qui l’a amené à se pencher sur des manifestations telles que le baroque, le camp, le kitsch, le mélodrame, la romance, etc.).
Laure Gardelle est Maître de conférences en linguistique anglaise à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon (Université de Lyon). Ses recherches portent sur le genre pronominal en anglais moderne et, plus généralement, les pronoms, la référence et l’anaphore. Elle a publié divers articles sur ces sujets, dans une approche principalement énonciativiste et cognitiviste.
Teresa Gibert est Professeur des Universités à l’Université Nationale d’Enseignement à Distance (UNED) à Madrid (Espagne) où elle dirige le Département des Langues Étrangères. Elle occupe une chaire de philologie anglaise et dispense les cours de Littérature américaine et de Littérature canadienne. Elle est l’auteur du livre American Literature to 1900 et a participé au volume The Cambridge History of Canadian Literature (CUP, 2009), assumant la rédaction du chapitre “ ‘Ghost Stories’ : Fictions of History and Myth”. Parmi ses publications sur Thomas King, citons les essais suivants : “Narrative Strategies in Thomas King’s Short Stories” (Telling Stories : Postcolonial Short Fiction in English. Amsterdam : Rodopi, 2001), “Written Orality in Thomas King’s Short Fiction” (Journal of the Short Story in English, 47, 2006), “Subverting the Master Narrative of Heroic Conquest : Thomas King’s A Coyote Columbus Story (1992)” (Estudios de Filología Inglesa. Madrid : UNED, 2008), “The Politics and Poetics of Thomas King’s Textual Hauntings” (Postcolonial Ghosts. Montpellier : Presses universitaires de la Méditerranée, 2009), et “Stories Are All We Are : Thomas King’s Theory and Practice of Storytelling” (Stories Thru Theories/Theories Thru Stories : Native American Storytelling and Critique. Michigan State UP, 2009).
Lise Guilhamon, ancienne élève de l’Ecole normale supérieure (Paris) et de l’Institut de langues et civilisations orientales (hindi), agrégée d’anglais, est actuellement maître de conférences à l’Université de Versailles-St Quentin. Sa thèse, soutenue en 2007, s’intitule Poétiques de la langue autre dans le roman indien d’expression anglaise et porte sur les questions soulevées par les procédés de fertilisation interlinguistique dans les œuvres des romanciers indiens d’expression anglaise et sur le littéraire comme travail de l’altérité dans la langue. Elle a codirigé La modernité littéraire indienne : perspectives postcoloniales (2009, Presses universitaires de Rennes) et écrit plusieurs articles pour le Dictionnaire des créatrices qui doit être publié aux Editions des femmes en 2010. Elle a également écrit récemment des articles sur In Custody d’Anita Desai et Sea of Poppies d’Amitav Ghosh.
Christian Gutleben est Professeur à l’Université de Nice-Sophia Antipolis où il enseigne les littératures victorienne et contemporaine. Sa recherche se concentre sur les rapports entre postmodernisme et passé, il a publié sur ce sujet Nostalgic Postmodernism : The Victorian Tradition and the Contemporary British Novel (Amsterdam & New York : Rodopi, 2001) et a édité avec Susana Onega Refracting the Canon in Contemporary British Literature and Film (Amsterdam & New York : Rodopi, 2004). En collaboration avec Marie-Luise Kohlke de l’université de Swansea, il a entrepris la publication d’une série d’ouvrages sur le néo-victorianisme, dont le premier volume Neo-Victorian Tropes of Trauma : The Politics of Bearing After-Witness to Nineteenth-Century Suffering doit paraître à l’automne 2010 chez Rodopi.
John Hutnyk est Professeur et Directeur du Centre d’Études Culturelles à Goldsmiths College. Il est l’auteur d’un certain nombre d’ouvrages dont “The Rumour of Calcutta : Tourism, Charity and the Poverty of Representation” (1996 Zed) ; “Critique of Exotica : Music, Politics and the Culture Industry” (2000 Pluto Press) ; “Bad Marxism : Capitalism and Cultural Studies” (2004 Pluto), et, en collaboration avec Virinder Kalra et Raminder Kaur : “Diaspora and Hybridity” (2005 Sage). Il a dirigé plusieurs recueils d’essais dont “Dis-Orienting Rhythms : the Politics of the New Asian Dance Music” (1996 Zed, co-dirigé avec Sharma and Sharma) ; des numéros des revues ‘Theory, Culture and Society’ and ‘Post-colonial Studies’ ; et un recueil en homage à Klaus Peter Koepping intitulé “Celebrating Transgression” (2006 Berghahn, co-dirigé avec Ursula Rao). Il écrit des textes de prose sur http://hutnyk.wordpress.com
Madhu Krishnan est titulaire d’un Master de l’Université de Stanford et prépare actuellement un doctorat au département d’études anglaises de l’Université de Nottingham. Sa recherche porte sur les romans contemporains de la troisième génération de la littérature nigériane au sujet de la guerre civile (1967-1970). Elle analyse comment ces récits remettent en cause et compliquent les notions admises d’identification de l’individu et de la communauté dans la théorie postcoloniale. Ses aires de recherche incluent la théorie narrative, la stylistique, la théorie postcoloniale, l’exotisme, la théorie psychanalytique, l’appropriation des formes mythologiques indigènes et du rapport de l’individu et de l’Autre dans le récit littéraire. Madhu Krishnan a présenté sa recherche dans des colloques en Amérique du Nord, en Europe et en Afrique.
Joel Kuortti est Professeur de littérature anglaise à l’Université de Turku, et Professeur adjoint de culture contemporaine à l’Université de Jyväskylä. Ses recherches portent sur la théorie et la traduction post-coloniales, la littérature indienne en anglais, l’identité transnationale, l’hybridité, et les études culturelles. Ses publications incluent The Salman Rushdie Bibliography (Lang, 1997), Place of the Sacred : The Rhetoric of the Satanic Verses Affair (Lang, 1997), Fictions to Live In : Narration as an Argument for Fiction in Salman Rushdie’s Novels (Lang, 1998), Indian Women’s Writing in English : a Bibliography (Rawat, 2002), Tense Past, Tense Present : Women Writing in English (Stree, 2003), Writing Imagined Diasporas : South Asian Women Reshaping North American Identity (Cambridge Scholars Publishing, 2007), Reconstructing Hybridity : Post-colonial Studies in Transition (ed. with J. Nyman) (Rodopi, 2007).
Florence Labaune-Demeule est Maître de Conférences à l’Université Jean Moulin-Lyon 3 (France). Ses domaines de recherche sont la littérature anglophone des Caraïbes et de l’Inde, ainsi que la narratologie. Elle s’intéresse plus particulièrement à l’œuvre fictionnelle de V.S. Naipaul. Auteur de plusieurs articles consacrés à Jean Rhys, D. Walcott, E. Danticat, A. Roy, ou A. Desai, elle a aussi dirigé la publication d’un recueil d’articles sur la fête dans les pays anglophones, Eclats de fête, paru en 2006, et publié une monographie sur V.S. Naipaul, en décembre 2007, intitulée V.S. Naipaul. L’énigme de l’arrivée- L’éducation d’un point de vue. Plus récemment, elle a dirigé la publication des Actes du colloque international consacré à V.S. Naipaul qu’elle avait organisé en décembre 2008, sous le titre « V.S. Naipaul, écriture de l’altérité, altérité de l’écriture » (Paris : Michel Houdiard, 2010)
Monica Latham est Maître de Conférences à Nancy-Université où elle enseigne la littérature britannique. Elle est spécialiste de Virginia Woolf et de la critique génétique. Elle a publié de nombreux articles sur des auteurs modernistes et post-modernistes et a co-édité deux recueils d’articles : Left Out : Texts and Ur-Texts (Nancy : Presses Universitaires de Nancy, 2009) and The Lives of the Book : Past, Present and to Come (Nancy : Presses Universitaires de Nancy, 2010).
Claude Le Fustec est Maître de Conférences en littérature américaine au département d’anglais de l’Université Rennes 2. Spécialiste de littérature afro-américaine, elle est l’auteur d’une thèse sur Toni Cade Bambara et Toni Morrison, ainsi que d’une monographie intitulée Toni Cade Bambara : entre militantisme et fiction (Belin, 2003). Par ailleurs, elle a récemment dirigé un ouvrage sur Les raisins de la colère (paru aux Presses Universitaires de Rennes en 2007) et collaboré à la direction d’un volume traitant du genre (masculin et féminin) dans les arts et la littérature anglophones (La fabrique du genre, (dé)constructions du féminin et du masculin dans les arts et la littérature anglophones, PUR, 2008). Co-directrice d’un laboratoire de recherche en littérature américaine, elle participe également à un séminaire s’intéressant aux liens entre Bible et littérature, sujet qui est le thème d’un ouvrage en projet. Elle est également à l’initiative d’un colloque portant sur les « Approches Transdisciplinaires de la Spiritualité dans les Arts et les Sciences : pour une théorisation du spirituel » devant se tenir à Nice en juin 2011.
Deborah L. Madsen est Professeur de littérature et culture des États-Unis à l’université de Genève. Elle travaille principalement dans le champ des études postcoloniales sur les États-Unis, en particulier sur les questions de rhétorique de la construction nationale et de transnationalisme culturel. Elle a notamment publié Allegory in America : From Puritanism to Postmodernism (1996), American Exceptionalism (1998), Post-Colonial Literatures : Expanding the Canon (dir., 1999), Beyond the Borders : American Literature and Post-Colonial Theory (dir. 2003), Diasporic Histories : Archives of Chinese Transnationalism (co-dir., 2009), ) and Native Authenticity : Transatlantic Approaches to Native American Literature (dir., 2010).
Sarga Moussa, né égyptien en 1960 à Genève, devenu franco-suisse, vit à Paris depuis 1993. Il est directeur de recherche au CNRS, spécialiste de l’orientalisme littéraire et du récit de voyage au XIXe siècle. Dans le cadre de l’UMR LIRE qu’il dirige, il travaille sur les altérités culturelles. Outre les représentations de l’Orient dans la littérature française, il étudie des thèmes comme le saint-simonisme, les discours raciologiques, l’esclavage. Il a enseigné dans plusieurs universités, en France et à l’étranger (Suisse, Allemagne, Liban), et il codirige un séminaire mensuel de recherche à l’ENS-Ulm, « orientalismes : théories, représentations, échanges culturels de 1750 à nos jours ». Parmi ses principales publications figurent La Relation orientale (Klincksieck, 1995), Lamartine, Voyage en Orient, édition établie, présentée et annotée (Champion, 2000), Le voyage en Égypte (Laffont, « Bouquins », 2004), L’Orientalisme des saint-simoniens (dir., avec Michel Levallois, Maisonneuve et Larose, 2006), Le Mythe des Bohémiens dans la littérature et les arts en Europe (dir., L’Harmattan, « Histoire des sciences humaines », 2008).
Jopi Nyman est professeur de littérature anglaise à l’Université de la Finlande de l’Est (Joensuu, Finlande). Il est l’auteur de 6 monographies : Men Alone : Masculinity, Individualism, Hard-Boiled Fiction (Rodopi, 1997), Hard-Boiled Fiction and Dark Romanticism (Lang, 1998), Under English Eyes : Constructions of Europe in Early Twentieth-Century (Rodopi, 2000), Postcolonial Animal Tale from Kipling to Coetzee (Atlantic, 2003), Imagining Englishness (Joensuu UP, 2005), Home, Identity, and Mobility in Contemporary Diasporic Fiction (Rodopi, 2009). En col¬la¬bo¬ra¬tion avec Joel Kuortti, il a publié Reconstructing Hybridity : Post-Colonial Studies in Transition (Rodopi, 2007).
Daniel-Henri Pageaux est Professeur émérite à la Sorbonne Nouvelle/ Paris III où il a enseigné la littérature générale et comparée, plus particulièrement les littératures ibériques et francophones. Il est co-directeur de la Revue de Littérature comparée et membre correspondant de l’Académie des sciences de Lisbonne. Parmi ses dernières publications : Le séminaire de ‘Aïn Chams : une introduction à la littérature générale et comparée (L’Harmattan, 2008) et L’œil en main : Pour une poétique de la médiation (Ed. Jean Maisonneuve, 2009).
Yolaine Parisot est maître de conférences en littératures francophones et comparées à l’Université Rennes 2 et membre du laboratoire PREFics – EA 3207. Auteur d’une thèse consacrée au roman haïtien contemporain, elle poursuit des recherches sur les littératures postcoloniales, en particulier caribéennes et indianocéaniques, et s’intéresse aux rapports entre littérature et histoire immédiate ainsi qu’aux violences épistémologiques. Outre plusieurs articles, elle a co-dirigé l’ouvrage collectif Caraïbe, océan Indien : questions d’histoire, paru chez L’Harmattan en 2009.
Sneharika Roy, doctorante en première année, prépare une thèse sous la co-direction de Mme Marta Dvorak (Université Paris 3, la Sorbonne Nouvelle) et M. Neil Ten Kortenaar (Université de Toronto). Suite à une Licence en littérature anglaise et un Master en littérature française à l’Université de Mumbai, elle a bénéficié d’une bourse du gouvernement français qui lui a permis de poursuivre un deuxième Master en littérature comparée à l’Université Paris 3, la Sorbonne Nouvelle. Lors de ce Master, son article sur The White Tiger d’Arvind Adiga a été publié dans Commonwealth Essays and Studies, vol. 31, n°2, 2009. Sa thèse, qui s’inscrit dans un cadre comparatiste, porte sur les réécritures contemporaines d’épopées, notamment celles de Shashi Tharoor, de Derek Walcott et de Margaret Atwood. Ses axes de recherche s’articulent autour de la question de la mise en scène de la tradition épique à travers des figures bardiques et de la thématisation de sa réception auprès des lecteurs contemporains.
Ebrahim Salimikouchi est né en 1982 à Fars. D’origine nomade, après ses années de lycée où il a étudié les mathématiques, il devient instituteur pour les enfants nomades. Après ses études universitaires (licence et maîtrise de langue et littérature françaises, puis doctorat de littérature comparée) il enseigne la littérature comparée et la sociologie de la littérature à l’Université d’Ispahan et l’Université Azad et écrit des nouvelles. Depuis 2009, il est chercheur au Centre National des Sciences Humaines et membre de la Fondation Nationale des Elites.
Michaël Taugis est maître de conférences en littérature américaine à l’université de Poitiers et membre du CEJA (centre d’études juives américaines) de l’université de Paris VII. Il est l’auteur de plusieurs traductions dont celles de deux nouvelles de Bernard Malamud pour la revue Caravanes. Depuis 2003 il explore les formes et fonctions du métissage dans la littérature juive américaine et dans les œuvres d’auteurs issus de l’immigration chinoise ou coréenne, Chang-Rae Lee et Gish Jen. Il a récemment publié « La magie des mélanges » dans « The Magic Barrel » de Bernard Malamud » (Cahiers du CEJA, n°2, janvier 2007) et travaille actuellement à un ouvrage sur le métissage dans la littérature américaine contemporaine qui met en regard les œuvres de Chang-Rae Lee et Gish Jen, et celles de jeunes écrivains juifs américains originaires de l’ex-Union soviétique.
Nicole Terrien, ancienne élève de l’École Normale Supérieure de Fontenay, a soutenu une thèse à la Sorbonne Nouvelle sur « L’itinéraire de la folie à travers les romans de Jean Rhys ». Elle est Professeur de Littérature Anglaise à l’Université Rennes 2. Ses recherches récentes portent sur la notion d’héritage, cherchant les intertextes masqués dans l’oeuvre de Jean Rhys mais aussi sur l’influence de Jean Rhys dans la fiction contemporaine, en particulier l’oeuvre de Jenny Diski. Elle a écrit plusieurs articles sur la transformation d’éléments culturels dans l’écriture de la folie et a initié une série de colloques internationaux sur le thème « Texte, Texture, Textile » dont le second s’intitulait « Broder et raconter ».
Elise Trogrlic est doctorante à l’Université de Paris III. Sa thèse, dirigée par le Professeur Christine Savinel, porte sur la notion de précarité dans l’œuvre de John Edgar Wideman. Ancienne élève de l’ENS-Lyon, elle enseigne actuellement l’anglais à l’Université de Rouen. Lauréate d’une bourse Lurcy en 2008-2009, elle a étudié au sein du Département d’Anglais de l’Université de Brown, après avoir enseigné à Trinity College, Dublin, et Harvard. Sa recherche porte sur la fiction américaine contemporaine, la littérature et la culture afro-américaines, et l’intertextualité dans les formes narratives.
Héliane Ventura est Professeur à l’université d’Orléans. Elle a publié une monographie sur La servante écarlate de Margaret Atwood et co-dirigé plusieurs volumes d’essais sur la littérature canadienne. Elle a principalement écrit sur Alice Munro mais également sur d’autres auteurs canadiens : Robert Kroetsch, Timothy Findley, Jack Hodgins, Lola Lemire Tostevin, Dionne Brand, Carol Shields, Eden Robinson, Sheila Watson ainsi que sur des nouvellistes britanniques comme A.S. Byatt ou américaines comme Elizabeth Spencer. Sa recherche est centrée sur les relations entre le visuel et le textuel, la résurgence du mythe antique et plus particulièrement sur les micro-analyses théoriques de la nouvelle contemporaine dans le monde anglophone. Elle sera chercheur invitée à l’université d’Edimbourg au premier semestre de l’année 2010 où sa recherche portera sur la filiation entre la ballade, les mémoires et la nouvelle à partir de l’œuvre d’Alice Munro et de son ancêtre James Hogg.
Jean-Marc Victor, ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure de Fontenay-Saint-Cloud, est maître de conférences à l’université Paris Sorbonne, où il enseigne la littérature, la traduction et l’analyse de l’image. Il a publié divers articles sur la littérature du Sud des Etats-Unis (Eudora Welty, Flannery O’Connor) ainsi que sur la photographie américaine, notamment sur l’œuvre de Ralph Eugene Meatyard. Il prépare actuellement un ouvrage sur The Golden Apples de Eudora Welty.
Kerry-Jane Wallart est Maître de Conférences à Paris IV-Sorbonne. Elle a rédigé sa thèse sur le théâtre de Derek Walcott et a signé des articles sur différents auteurs de la Caraïbe anglophone (Derek Walcott, Fred D’Aguiar, David Dabydeen, Wilson Harris, Claude McKay, E.K. Brathwaite, Pauline Melville).
David Waterman est Maître de conférences à l’Université de La Rochelle, ainsi que membre de l’équipe de recherche “Cultures et Littératures des Mondes Anglophones” (CLIMAS) à l’Université Michel de Montaigne, Bordeaux III. Il a notamment publié Disordered Bodies and Disrupted Borders : Representations of Resistance in Modern British Literature (University Press of America, 1999), Le miroir de la société : la violence institutionnelle chez Anthony Burgess, Doris Lessing et Pat Barker (Longo Editore Ravenna, 2003), Identity in Doris Lessing’s Space Fiction (Cambria Press, 2006), et Pat Barker and the Mediation of Social Reality (Cambria Press, 2009). Il travaille actuellement sur la littérature pakistanaise en anglais, et fait partie de l’équipe de rédaction de la revue Pakistaniaat.
Eileen Williams-Wanquet est Professeur de littérature anglaise à l’Université de La Réunion. Elle est l’auteur d’une monographie sur les romans d’Anita Brookner, intitulé Art and Life in the Novels of Anita Brookner (Peter Lang, 2004) et a dirigé deux ouvrages collectifs sur la réécriture et la répétition. Elle s’est spécialisée en littérature britannique contemporaine, travaillant surtout sur les thématiques suivantes : la réécriture, le « tournant éthique dans la littérature », littérature et politique, la remise en cause de l’Histoire et d’une pensée dualiste. Elle a publié vingt-sept articles sur le roman britannique contemporain, dans des revues françaises, américaines et allemandes. Ces articles portent sur les romans de : Marina Warner, Michèle Roberts, Penelope Lively, Jeanette Winterson, Jean Rhys, Emma Tennant et Lindsey Collen. Elle travaille actuellement sur la notion de « postréalisme » en littérature anglaise, sur la « réécriture de la modernité » dans l’Océan Indien, et sur la porosité des frontières entre « postréalisme », « postcolonialisme », et « postféminisme ».
Laetitia Zecchini est chargée de recherche au CNRS (laboratoire Arias). Elle travaille sur la poésie indienne contemporaine et sur la pensée postcoloniale. Elle est co-éditrice du volume La modernité littéraire indienne : perspectives postcoloniales (Rennes : Pur, 2009). Ses recherches portent sur la politique de la littérature, sur la poétique de l’étranger et de l’exil, sur la littérature des dalits (ex-intouchables), sur la réception des études postcoloniales en France. Elle a co-traduit le poète Kedarnath Singh en français (Dans un pays tout plein d’histoires) et traduit actuellement Arun Kolatkar sur lequel elle écrit un ouvrage.
Tania Zulli est Maître de conférences à l’Université de Rome 3. Ses recherches portent sur les romans de la période post-coloniale et la littérature du XIXe siècle. Elle est l’auteur d’une monographie sur Nadine Gordimer et a dirigé un recueil d’essais sur le roman She de Rider Haggard. Un volume sur les narrations coloniales de la fin de l’âge Victorien est en cours de publication. Elle est coordinatrice de la rédaction de Mérope, revue du département de linguistique et études littéraires de l’université de Pescara.